Emilie Gallier
PØST

Clémence Coconnier, chorégraphe


>> BLOB
Au fil de son parcours de trapéziste Clémence Coconnier expérimente le contact mouvant entre l’air et les corps. Après un apprentissage du cirque à l’école du Lido à Toulouse, elle se forme au trapèze fixe avec Lili Dehais et Zoé Maistre à Paris, et en danse contemporaine avec les chorégraphes Myriam Gourfink, Benoît Lachambre, Rachid Ouramdane, Kitsou Dubois. Sa recherche sur l’écriture des mouvements circassiens, l’amène dans un premier temps à écrire un mémoire de DEA sur les corps au cirque (Institut d’Etudes Théâtrales de l’Université Paris 3, en 2004) – tout en poursuivant son exploration d’une gestuelle guidée par la sensation aérienne et le rapport à la pesanteur. En 2005, détournant l’agrès de cirque traditionnel, elle crée en collaboration avec la trapéziste Pénélope Hausermann le numéro « Trapézi », duo pour une table suspendue (festival Furies – Chalons en Champagne, bourse d’auteurs « Numéros neufs » de la SACD). Puis à partir d’un questionnement sur le vertige et le rapport au vide que l’agrès trapèze peut susciter chez les spectateurs, elle crée « Vertige », duo de trapèze danse et guitare électrique avec le musicien Olivier Benoit (festival 100 Dessus Dessous – La Villette, 2007) : les partitions gestuelle et musicale sont écrites sur l’étirement aux limites d’un son, d’un mouvement.
En 2008 désirant formaliser cette perception aérienne de l’espace, elle suit la formation à la chorégraphie « Transforme – L’espace » dirigée par Myriam Gourfink (Centre de Recherche et de Composition Chorégraphique de Royaumont). Elle y affine son observation des minima, et développe une écriture visuelle et tactile des espaces du corps. Dans le cadre de l’association Meidosems, chacun de ses projets est conçu en collaboration avec d’autres champs d’écriture, pour créer des dispositifs qui sondent le corps comme vecteur d’expérience perceptive.

Juliette Bogers, styliste


>> Wirrwarr am Tripkau, Défilé chorégraphié, bibliothèque publique d’Amsterdam - Freedesigndomfestival
>> faces
>> BLOB
L’histoire de Juliette Bogers débute dans notre vie quotidienne. Les trésors masqués de notre environnement représentent les principales sources d’inspiration de son travail. Juliette capture et photographie ce qui la frappe et exprime ces sentiments dans ses collections. En partageant sa poésie, elle révèle ce qui est généralement de côté, caché, laissé inaperçu. Dans ses collections, lignes et modèles soulignent ce parcours. Des formes sobres épousent les lignes féminines et sont accentuées par l’ajustement fin des coutures « latérales ». Juliette Bogers emploie régulièrement des matières fines et élastiques pour un plus grand confort. Et il n’est pas surprenant que les trois dernières collections ont trouvé racines dans l’univers de la danse contemporaine, pour lequel Juliette se passionne.

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Matthieu Chevallier, vidéaste


>> H.o.Me.
>> faces
Matthieu Chevallier est auteur réalisateur. Titulaire en 2000 d’une maîtrise des Sciences de l’Information et de la Communication, filière production audiovisuelle, il intègre l’Université de Rennes 2 et obtient une licence Arts du spectacle, puis une maîtrise et un DEA Cinéma à l’Université Paris 1. En 2001, il fait partie de l’équipe fondatrice de l’Association Blink au sein de laquelle il réalise ses premiers films : Un jour peut être (2001) a reçu le prix du Festival Unividéo à Nantes et celui du festival 5 jours tout court à Caen, et Les rencontres 10/10 (2002) faisaient partie de la sélection officielle de nombreux festivals (Anima Mundi, Auch, Annecy). Après diverses participations en tant que scénariste ou assistant réalisateur, il travaille actuellement en tant que coréalisateur sur des projets de documentaire et d’animation : Une histoire en cours (doc., 2006), Vous n’êtes pas devant votre télé (doc., 2006), Bande de Z’animaux! (animation, 2006).